Il y a un peu plus d’un an, j’ai découvert le minimalisme (courir pieds nus). De nombreux coureurs estiment cette manière de courir comme marginal. Le barefoot running est une philosophie de course bien plus pratiquée du côté de l’Amérique du nord, qu’ici en Europe. On la cantonne à un simple effet de mode.
L’avenir me dira si courir pied nu limite vraiment le stress biomécanique.
Le livre de Solarberg Séhel: courir léger est une alternative (peut être) plus abordable pour la communauté des runners. Ce livre (à travers les explications précises) accélère ma transition. Un bon pas vers le barefoot running?

En mon sens, peu importe l’étiquette.
Après plusieurs mois de pratique, je constate les premiers progrès notables, les premiers effets positifs et une sensation qui me motive à continuer.
A part les 4 semaines de tiraillement aux mollets et aux tendons d’Achille, RAS. Sauf lorsque j’avais de grosses séances difficiles (fractionnés ou courses); ce sont des conséquences logiques.

La sensation de courir pieds nus (mais aussi avec des fivefingers ou des chaussures très légères) est juste remarquable: fluidité de la foulée, un meilleur ressenti face aux contraintes articulaires (contrairement à ce qu’on croit). Mon apprentissage ne fait que commencer. J’y crois.

La pose medio-pied nous oblige à une certaine légèreté lors du contact au sol.
Quelle est cette zone du pied? la zone la plus large du pied. La partie en gris sur la photo.
Comment la force se répartit sur une surface plus ou moins grande? Est ce que ce principe physique a de l’importance lors de la pose du pied?

Principe:
Le medio-pied vient en premier toucher le sol. Ce qu’il faut surtout faire ensuite? poser également le talon (afin de libérer la tension). L’erreur serait de rester sur l’avant-pied tel un sprinter.
Dans le cycle de la foulée ‘light feet running’, le pied touche le sol de telle manière d’être le plus proche d’une ligne à l’aplomb de notre centre de gravité:
tibia à la verticale, buste droit, foulée courte (cadence proche des 180pas/mn), prise de conscience du rôle des bras. Ces éléments constituent une première phase de l’apprentissage.
Merci à Solarberg Séhel de l’avoir bien expliqué.