L’endurance fondamentale en course à pied: c’est comme les fondations d’une maison!!!
Négligez cette partie et vous augmentez le risque que tout se casse la g***** par la suite 🙂
Avant, quand je courais, je le faisais au feeling. Mais ça c’était avant 😉
Une bonne séance était pour moi celle où j’avais le sentiment d’avoir travaillé, transpiré, souffert. J’avais tendance à regarder le chrono et les kilomètres parcourus (donc l’allure).
Et vous? Qu’en est-il?
Je me nourrie beaucoup des expériences des autres. J’observe, je lis. J’essaye aussi de partager. Pour moi la course à pied reflète certaines vertus de la vie: Patience, respect, et travail.
L’endurance fondamentale demande une grande patience. Toute notion de performance est mis entre parenthèse. Réduire l’allure est un exercice compliqué. Pour les débutants, cette allure en EF se traduit souvent par une alternance marche/course. Cette période (marche/course) peut durer plusieurs mois (parfois un an ou deux). Mais pour les runners qui persévéreront, vous constaterez de réels progrès. Je vois peu de débutant prendre leur temps; celui d’apprendre à courir dans un réel confort; pour construire ces fameuses fondations.
Courir dans cette zone de travail, permet au corps de consommer de manière plus efficace les réserves de graisse; mais aussi limiter les risques de blessure. Faire la majorité de ses sorties à un rythme trop rapide n’est pas conseillé (j’y consacre à peine un tiers de mon entrainement hebdomadaire). Donc pour ceux qui débutent le running à la recherche d’une perte de poids, pensez à l’endurance fondamentale 😉 . Bien sûr, un bon équilibre alimentaire reste essentiel.
Comment définir cette zone de travail?
sans montre cardio: il faut pouvoir tenir une conversation avec une grande aisance respiratoire.
Avec une montre cardio: rester sous les 140bpm (battements par minutes) en se rapprochant le plus souvent possible de cette valeur.
Bien sûr, il existe d’autres manières de définir cette zone d’endurance fondamentale. Les méthodologies employées dépendent de valeurs discutables (si elles ne sont pas établies par un professionnel).
C’est une solution simple (et vérifiée). Ce fil de discussion vous permettra de mieux comprendre ‘pourquoi le 140bpm?’.
Comment je m’organise?
Sur ma semaine, je me réserve deux sorties (45mn-1h) en EF.
Une première (toujours le même parcours): qui me permet de voir mes progrès en améliorant mon chrono (ou pas). Les premiers progrès apparaissent après plusieurs mois. On commence à voir son allure en EF progressée. Il faut de la rigueur et être discipliné. Certains coureurs trouvent cette séance monotone. En ce qui me concerne, je fais cette séance le lundi: une sortie en récupération (après une course ou une sortie longue la veille). L’occasion de faire du kilométrage sans aucune prise de tête. Enfin presque, puisque je profite de cette séance pour travailler aussi ma posture et ma cadence (le Light Feet Running).
Pour ma seconde sortie, je choisis un parcours quelconque avec peu de dénivelé qui permet de casser la routine. Sur cette séance, je fais le même type de travail en me permettant une ou deux fantaisies 🙂 .
J’espère contribuer à l’idée que courir n’est pas une affaire de performance à chaque sortie. Je consacre 2 entrainements en club dans la semaine pour travailler les hauts régimes (on fait monter le cardio). Ensuite, je cours seul pour travailler cette allure en EF.
On lit ici et là: ‘courir lentement pour courir vite’. J’y crois 🙂
Et vous? Pensez-vous que le 140bpm en Endurance fondamentale est une valeur fiable?