Le semi marathon de Boulogne-Billancourt est une course particulière pour moi. Il y a deux ans, c’était mon premier semi. J’avais suivi mes amis Fabien et Julien. L’année dernière, l’évènement a été annulé (suite aux attentats).
Depuis, tant de chemin parcouru. Je continue à courir très régulièrement. Des rencontres, du partage, ma conviction sur le courir ‘naturelle’ (avec un minimum d’artifice) s’est renforcée. Chacune de mes sorties me sert à travailler consciencieusement; avec patience.
Je n’ai pas fait de préparation particulière pour cette journée. La météo prévoit un temps pluvieux avec de gros coups de vent. Finalement, le temps est sec. Et à part trois quatre rafales, les conditions de course restent correctes.
INOV8 f-lite 192 aux pieds, des manchons de compression, un cuissard et un maillot de course m’accompagneront. J’ai bien un coupe-vent à la main mais celui-ci m’encombrera plus qu’autre chose.
En temps normal, j’aurais chaussé les VFF bikila (les prévisions météos sont mauvaises).
Niveau accessoire, je confirme le côté pratique de la ceinture flipbelt dans laquelle j’y mets trois gels, la sportenine, et mon portable.
Comment je compte gérer ce semi marathon de Boulogne?
Fort de mon expérience du marathon d’Amsterdam, je décide d’opter pour une hydratation aux ravitos (KM5/10/15).
Je viens dans l’idée de faire un chrono qui marquera ma progression.
Après avoir mangé au réveil une part de gatosport, mes seules autres sources d’énergie seront les gels punch power. J’en prends aux KM4, 14, et 19.
Résultat: tout s’est bien passé.
Je termine la course dans un bon état physique et mental.
Au prochain semi marathon, je testerai les gels au KM9 et 19.
Parenthèse ravitaillement
Lors de ce semi marathon, je prends conscience du gaspillage de l’eau donnée en bouteille.
Après avoir bu trois gorgées, je me vois contraint de jeter le reste. J’ai hésité à garder la bouteille mais avec mon coupe-vent déjà dans une main…
Je pense que distribuer des gobelets limiterait le gaspillage. Même si je comprends que cela peut être compliqué (niveau logistique).
La course
Une fois n’est pas coutume, l’objectif principal sera bien chronométrique (1h40).
Je me présente donc au départ avec la prépa marathon dans les jambes. J’ai ensuite continué mes sorties en suivant les entrainements club.
Je pars dans l’idée de ‘gérer’ les 10 premiers kilos et de terminer à la sensation.
Comme à mon habitude, je continue le travail LFR. Les sensations sont bonnes. La fréquence, les bras, le buste engagé occuperont bien cette sortie.
Dès le départ, je trouve mon rythme. Je segmente ma course et prends comme repère les ravitos.
J’arrive à mi-parcours et réalise que la côte juste avant le second ravito n’est plus aussi difficile qu’il y a deux ans. Je me demande si le parcours n’a pas été modifié.
Juste avant de sortir du bois, je salue une tête familière: Christian Harberts. Pieds nus, il file bon train. Finalement, j’aurais pu mettre les bikila. C’est mon seul regret.
Au KM15, 500 mètres devant, j’aperçois le drapeau vert (des 1h40). L’objectif est alors de le rattraper et essayer de le dépasser avant la la ligne d’arrivée. J’y arriverai 500 mètres avant la fin.
Je termine cette course avec le sentiment d’avoir bien progressé et d’avoir bien maitrisé mon allure. J’ai gagné en résistance.
Ce semi marathon de Boulogne-Billancourt est une course populaire bien organisée. Des bénévoles sympas, disponibles, au service des coureurs.Je reste proche de la ligne d’arrivée afin de saluer de nombreux amis présents. Des échanges toujours sympathiques dans lesquelles nous partageons une même passion.
C’est pour cela que j’ai décidé au dernier moment de participer à cet évènement.
Et vous? Un semi vous tente?