Afin de varier les terrains de jeu, je décide la veille de la course de m’aligner sur le trail d’Agnetz: la p’tite vadrouille. Le parcours est au cœur de la forêt domaniale de Hez-Froidmont; entre Creil et Beauvais.
L’objectif est de terminer une belle semaine d’entrainement. Je recherche du dénivelé. Le choix se porte sur la version longue; soit 36km et 900m de dénivelé positif. Autrement, il existe un 17km et un 10km (entre autre).
J’arrive vers 08:00 ce dimanche 19 mars. Je n’ai rencontré aucune difficulté pour me rendre à cet évènement. Bien sûr, la voiture est obligatoire. Les bénévoles sont en nombre. On m’assiste de manière efficace pour que je gare ma voiture. Je me rends immédiatement à l’inscription, règle les frais qui vont bien, puis salue les filles du club. Elles s’alignent également sur le trail de 36km.
Tout comme moi, elles sont contentes d’affronter cette distance. La course sera une belle séance de travail pour les objectifs à venir. Nous serons environ 170 au départ.
Cette course est pour moi un test d’hydratation. Je me suis aperçu que je transpirais beaucoup au maxicross de Bouffémont. L’enjeu est de retarder la venue de crampes. Je veille donc à boire très régulièrement.
Une étude de la carte met en évidence un ravito au km10 puis le second au km26.
Je dois donc veiller à faire le plein d’eau dès le premier ravito.
Le départ
L’heure d’en découdre approche. Nous nous mettons en place.
Je craignais avoir froid au départ. Finalement, je tombe le coupe-vent et le range.
Le go est donné. On entre rapidement dans le vif du sujet puisqu’une première montée se présente. Je trottine un peu; puis marche d’un pas assuré. Je gère ensuite les montées en marche active.
Les jambes sont lourdes. La semaine se fait sentir.
La course
Vers le KM6, la côte au plan d’eau nous remet dans le bain. Mains sur les cuisses, au travail 🙂 !!!
J’atteins le premier ravito et remplis une flasque. Je repars rapidement. Je prends un second sporténine (le premier est pris au départ) puis me donne comme objectif d’essayer de conserver une distance avec les coureurs qui m’entourent. Le but étant de maintenir le rythme. Je poursuis ma course jusqu’au km20. J’ai bu 1.5L de boisson iso. Il me reste une flasque de 500mL pour arriver au second ravito. un troisième sporténine et je me rends au km26. Plus d’eau, je recharge mes 3 flasques (du moins une bénévole le fait pour moi): une en isotonique et les deux autres en eau. banane, tuc, et c’est reparti. Je contrôle ma montre et vérifie le dénivelé pour savoir où j’en suis. A cet instant, je crois alors que l’essentiel est fait et que les 10 derniers kilomètres (un peu moins) seront roulants. Il n’en sera rien 🙂 Je me souviens d’une pente à monter à l’aide d’une corde…
Objectif: sub 4 heures
La bonne nouvelle est que j’arrive à garder le rythme. Mes jambes supportent l’effort. Je suis content de ne pas subir. Le signe d’une crampe n’apparait qu’au KM33 (à l’ischio droit). J’essaye immédiatement de soigner ma foulée. Je croque mon dernier sporténine. Il me reste une dernière flasque. Un groupe me dépasse et je les entends dire qu’ils souhaitent finir sous les 4 heures.
Je temporise un peu avant de relancer. Le groupe s’éloigne doucement mais surement.
Au km34, je retrouve des ressources pour accélérer. Je décide donc d’aller chercher ce sub 4 heures.
J’y arriverai en ayant garder une allure qui me satisfait.
Un beau trail
Cette course nature la p’tite vadrouille format 36km m’a offert un beau terrain de jeu. Les organisateurs nous ont proposé un parcours varié et plaisant. Par moment roulant, il y a largement de quoi travailler les cuisses. Il y a de nombreux changements de rythme. Je compte une bonne dizaine de côtes. C’est assurément une belle course.
Concernant mes crampes, l’hydratation est la clé. Mais je dois boire beaucoup. Pour cette course: 3.5L.