Un petit tour dans le massif de la Vanoise dans les Alpes pour l’X-trail de Courchevel.
4 formats de course (9/20/33/54km) et un kv. Je participe au trail de la dent (20km).
Initialement, cette course n’est pas prévue au programme. Avec ma compagne, nous décidons de marquer nos débuts de vacances par une belle balade en montagne. Une sortie longue où je tente de régler mes problèmes de crampes.

Nous sommes un petit groupe d’une douzaine de coureurs du club d’athlétisme à nous retrouver sur les départs du 54km ou du 20km.
Un repas bien convivial la veille de course qui sera un avant-goût d’un week-end agréable. C’est l’occasion de mieux connaitre les partenaires de course du quotidien 🙂

Pour le matériel, j’hésite à nouveau sur le choix des chaussures. Au petit matin, j’opte pour les inov8 xtalon 200; qui sera un bon choix.
Short de trail kalenji, une première peau nike et mon sac salomon. Le traditionnel buff autour du poignet. Une casquette sur la tête et des lunettes de soleil. J’emporte 1.5L de boisson isotonique et 0.5L d’eau minérale. 2 compotes et 2 barres de céréales.

Le départ est pour 09:00.
Le début est plutôt roulant et nous permet de nous mettre en jambe avant d’attaquer la montée qui sera longue, longue…
Je démarre cette course à un rythme soutenu. J’essaye de ralentir: compliqué à gérer 🙂

Première mise en bouche:
Peu avant le km5, une première montée. Le cardio reste haut.
Vient un court moment de répis. Puis c’est parti pour la longue montée après le premier ravito.
Le cardio est maintenant au niveau voulu. Je fais cette ascension en essayant de gérer l’effort.
En m’inscrivant, j’avais noté le fort pourcentage de côte. Je ne vais pas être déçu.
Mes cuisses sont rudements sollicitées. Je suis obligé de m’arrêter plusieurs fois; pas suffisamment préparé.
La compote ne passe pas, la barre de céréale: oui. J’ai ce qu’il faut en hydratation.
C’est dur, très dur. Je reste concentré sur les points positifs: travail de côte, gestion des crampes, hydratation. L’objectif principal est de limiter les crampes.
Pour cela, une semaine de cure de cuprum metallicum 9CH et d’arnica montana 9CH. De même, 1.5L de Saint Yorre chaque jour.

vue au sommet dent du villard

J’arrive au sommet (dent du villard) 2h20 après le départ. Contrairement au trail de faverges, aucune crampe à l’horizon.
J’amorce la descente avec un groupe de coureurs. On file bon train. Je n’en reviens pas. Quel soulagement.

vue dent du villard courchevel

Après 3 heures de course, j’arrive au lac de la Rosière (km16). Un coin super sympa. Ca sera le second (et dernier) ravito de ce parcours. Les bénévoles sont d’une grande aide; au petit soin pour les coureurs. Un verre de coca, un bout de banane. Je recharge 500mL d’eau et c’est reparti pour la fin du trail de la dent.
Il fait beau. Le tracé est technique. On est souvent à l’abri du soleil. Le paysage est….c’est les Alpes. Un régal pour les yeux.
J’arrive à tenir un rythme satisfaisant. Je dépasse quelques coureurs. Le sautoir du praz (enfin) en vue.
Dernier pointage. Le speaker fait le job. Je termine avec la satisfaction d’avoir pu livrer un combat.
Aucune crampe, j’ai le sourire aux lèvres.

Je file à la douche pour ensuite revenir encourager mes camarades de course.
Pour moi, c’est aussi l’occasion d’observer l’état d’esprit des coureurs à l’arrivée.
Un moment agréable et de partage.

Conclusion
Le trail de la dent est une course qui demande de l’entrainement. Une bonne grimpette qui sollicite vraiment les quadriceps.
Quant aux autres qui y vont en mode balade (comme moi), ça pique bien les cuisses.
Les bénévoles sont d’une grande gentillesse. Une animation est prévue pour les enfants. L’ambiance est sympa.
Une fois encore, les conditions météorologiques sont bonnes. Il fait chaud; juste ce qu’il faut 🙂
Place à la récup. Les jours qui suivent montrent que les courbatures sont bien présentes.

Un retour sur le barefoot:
Une fois de plus, j’ai la chance d’avoir choisi la bonne paire de chaussures: les inov8 xtalon 200.
Juste ce qu’il faut pour un engagement tout terrain. Besoin de tracter sur de bonnes montées, quelques passages humides, elles ont su se faire discrètes aux pieds tout en sécurisant idéalement mes appuis; même sur des parties glissantes.
L’apprentissage continue 🙂